Saturday, January 1, 2011

New Year Message to SRP Members and Supporters [French version]


Note: The English version is forthcoming



MESSAGE DE NOUVEL AN AUX MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PARTI SAM RAINSY

Paris, le 1er janvier 2011

Chers membres de la grande famille PSR,

En ce premier jour de la nouvelle année 2011, j’ai le plaisir de formuler à chacun de vous et à votre famille mes meilleurs vœux de santé, de réussite, de prospérité et de bonheur.

Je saisis aussi cette occasion pour vous remercier du soutien que vous avez apporté à notre Parti ainsi qu’à des membres de la grande famille PSR chaque fois qu’ils étaient dans la détresse.

Notre grande famille est unie et soudée par nos principes moraux et notre idéal commun. La devise de notre Parti est et restera toujours "Intégrité, Vérité, Justice". Nous combattons et combattrons sans relâche pour défendre notre Patrie et servir notre Peuple. Notre idéal patriotique et démocratique nous donne la force et la détermination de résister à toutes les pressions. Personne ne peut nous intimider et personne ne peut acheter notre conscience. C’est la fidélité absolue à nos principes et à notre idéal qui fait la force et l’unicité du PSR.

Aujourd’hui nous entrons non seulement dans une nouvelle année mais aussi dans une nouvelle décennie.

Le monde est en train de changer rapidement et profondément.


Avec les progrès de l’éducation et la diffusion du savoir, chaque jour qui passe fait prendre conscience de plus en plus clairement que le régime Hun Sen, mis en place par l’armée d’occupation communiste vietnamienne en 1979, est de plus en plus anachronique, obscurantiste et rétrograde, et ne résistera pas aux changements du monde moderne. Le Cambodge a tout à gagner à se débarrasser le plus rapidement possible de ce régime anti-démocratique et anti-national.

Le Cambodge a besoin de vrais progrès, de modernité, d’un développement économique durable et équitable, de justice sociale, d’emplois décents en grand nombre pour les jeunes qui arrivent en force sur le marché du travail, de bien-être accru pour l’ensemble de la population, d’une défense intelligente et résolue des intérêts vitaux de la nation.

Ce que j’entends par "de vrais progrès", vous pouvez en avoir une idée en lisant ce câble de ce jour de l’Associated Press qui relate les progrès accomplis par le Brésil au cours des huit dernières années sous la direction du Président Lula:

« SAO PAULO (AP) — Après deux mandats de quatre ans à la tête du Brésil, marqués par un recul de la pauvreté et une forte croissance, celui que tous les Brésiliens appellent "Lula" quittait la présidence samedi [1er janvier 2011] avec une popularité record pour céder la place à Dilma Rousseff.

Luiz Inacio Lula da Silva, 65 ans, laisse derrière lui un pays devenu un acteur économique et politique majeur, doté de programmes sociaux modèles, qui accueillera en 2014 la Coupe du monde de football et en 2016 les Jeux olympiques.

Depuis sa première élection en 2002, 29 millions de Brésiliens ont rejoint la classe moyenne, créant un nouveau marché intérieur dynamique et 20 millions sont sortis de la pauvreté.

La valeur du real, la monnaie brésilienne, a plus que doublé face au dollar. Les inégalités ont diminué et le revenu des 10% les plus pauvres de la population a augmenté cinq fois plus vite que celui des 10% les plus riches. L'inflation a été maîtrisée, le chômage n'a jamais été aussi bas et l'illettrisme a chuté.

Le Brésil, qui a bénéficié d'une aide de 30 milliards de dollars du Fonds monétaire international alors qu'il était proche de l'effondrement économique en 2002, prête aujourd'hui de l'argent au FMI. »

C’est évident: Le chemin suivi par le Cambodge sous Hun Sen est l’opposé de celui suivi par le Brésil sous Lula.

Le "développement" sous Hun Sen se fait non pas pour le peuple comme au Brésil mais contre le peuple comme le montre la désastreuse politique de confiscation de terres dont sont victimes les Cambodgiens les plus pauvres et qui conduit à accroître davantage leur pauvreté.

Le régime Hun Sen ne sert pas l’intérêt national mais uniquement celui d’une oligarchie politico-financière qui contrôle sans partage l’économie du Cambodge qu’elle exploite sans vergogne avec la complicité de sociétés étrangères sans scrupules. La grande masse de la population vit toujours dans la misère. Un petit groupe de dirigeants corrompus et d’hommes d’affaires véreux deviennent de plus en plus riches tandis que les pauvres restent toujours aussi pauvres ou deviennent même de plus en plus pauvres. Les inégalités et injustices sociales s’aggravent sans cesse.

Contrairement aussi au Brésil, il n’y a au Cambodge aucun "programme social modèle" ou simplement aucune ébauche d’une quelconque "sécurité sociale" et les plus vulnérables et les plus nécessiteux sont tout simplement abandonnés à leur triste sort.

Au lieu de développer un système moderne et transparent de solidarité nationale, le régime Hun Sen se base sur un système féodal de clientélisme pour pouvoir perpétuer la corruption gouvernementale et se permettre en même temps d’acheter des voix aux élections à coup de cadeaux ou aumônes, traitant ainsi les citoyens nécessiteux comme des mendiants.

Toujours à la différence du Brésil, le chômage – surtout celui des jeunes –- ne fait que croître et constitue une bombe à retardement sur le plan social, montrant l’incapacité du régime à assurer un fondement économique solide pour le pays. Au lieu de fournir des emplois, le régime distribue des aumônes en utilisant l’ignorance et la démagogie.

Le régime corrompu de Hun Sun ne se soucie pas de l’intérêt national et vend ou aliène tous les biens de l’Etat et de la nation tandis que l’on assiste à une destruction massive de ressources naturelles qui fait craindre des catastrophes écologiques et humains sans précédent.

Enfin, toujours aux antipodes du Brésil, le Cambodge sous Hun Sen se complaît dans la mendicité, restant éternellement dépendant de l’aide internationale et faisant perdre à notre pays le sens de la dignité nationale.

Par ailleurs, sur le plan extérieur, concernant les frontières, le régime Hun Sen laisse des pays voisins, notamment le Vietnam, s’emparer de territoires khmers en toute impunité, avec la complicité et la bénédiction des autorités de Phnom Penh. Au lieu de défendre le territoire national, le gouvernement Hun Sen préfère réprimer et punir des citoyens khmers patriotes qui osent protester contre les violations de l’intégrité territoriale du Cambodge, y compris des paysans cambodgiens qui sont directement et personnellement victimes de déplacements de bornes délimitant la frontière et qui ont été injustement emprisonnés. Nous voyons clairement que le gouvernement Hun Sen ne fait que défendre et chercher à satisfaire ses maîtres à Hanoï.

Le gouvernement Hun Sen n’est pas un "gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple", selon la formule d’Abraham Lincoln, mais c’est un gouvernement de traîtres, par des tyrans, contre le peuple, comme le montrent les agissements quotidiens de ce gouvernement.

Le devoir du PSR est d’incarner l’espoir et la lutte du peuple khmer qui veut libérer le Cambodge de la dictature actuelle qui représente un danger mortel pour notre pays.

J’appelle tous les Khmers patriotes et démocrates à soutenir et à renforcer notre combat pour le salut national.

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